Pour pouvoir maintenir un stock à un niveau considérable, le gestionnaire de stock se sert de deux outils de travail : la fiche de stock et le cadencier. Si le premier indique l’inventaire des stocks, le second informe sur les mouvements que subissent ces stocks.
Définition du cadencier en business
Un cadencier est avant tout un document de contrôle qui sert à gérer l’état des produits en stock afin de les comptabiliser. Comme son nom l’indique il aide à déterminer la cadence ou le rythme auquel le stock est approvisionné. Le cadencier renseigne également sur les dates des entrées et des sorties de marchandises, les ventes et le nombre de jours en stock d’un produit.
Il permet principalement au gestionnaire de calculer le volume des ventes réalisées sur une période donnée, de permettre la gestion de l’approvisionnement et l’évaluation du stock final afin d’éviter la rupture de stock ou le sur-stockage. Deux cas de figures qui nuisent à l’image de l’entreprise. En effet, les ruptures de stock entraînent une baisse de la clientèle et le sur-stockage augmente les charges d’une entreprise (location d’entrepôt, logistique) ainsi que le risque d’obsolence des articles.
Le cadencier en business est représenté sous forme de tableau contenant plusieurs informations sur plusieurs articles à la fois. On peut retrouver d’une part, des informations commerciales comme le nom des fournisseurs, la désignation des articles, la fréquence des commandes et le délai de livraison. Et d’autre part, il y a les informations sur les marchandises comme le stock disponible, la quantité de commande à effectuer, la quantité réelle livrée et les ventes effectuées (selon un récapitulatif journalier, hebdomadaire ou mensuel).
Avec l’avènement des nouvelles technologies, le cadencier est actuellement informatisé. Il n’est plus nécessaire de compter physiquement les produits pour évaluer l’état des stocks. Le fonctionnement du nouveau cadencier est assez simple. Un ordinateur enregistre le code barre des produits qui passent à la caisse. Il associe directement ces données à tous les fichiers relatifs au produit : stock, prix de vente, dernière commande… Le gestionnaire de stocks peut se servir d’un logiciel de gestion de stock et d’un cadencier informatisé (attention aux attaques informatiques, telle que Ryuk par exemple), surtout s’il s’occupe de plusieurs entrepôts à la fois. Mais qu’il soit informatisé ou manuel, le principe du cadencier reste le même.
A quoi ça sert ?
Quelle que soit sa taille, chaque point de vente doit accorder une importance capitale à ses mouvements de stocks.
Le cadencier sert à obtenir la traçabilité des marchandises depuis la commande au fournisseur jusqu’à sa vente. Il permet d’assurer une qualité du service offert au client en lui fournissant le produit de manière régulière.
Le cadencier permet également au gestionnaire de maîtriser l’état des produits sous les différents types de stocks :
- Le stock initial : la quantité de produit au début d’une période donnée
- Le stock final : la quantité du même produit à la fin de la période
- Le stock minimum : un niveau de stock à maintenir en attendant les procédures de livraison du fournisseur
- Le stock tampon ou stock de sécurité : la quantité de produit qui doit être en stock en prévision d’un retard de livraison ou d’une consommation soudainement accrue du produit.
Le cadencier permet de savoir exactement à un moment M le nombre d’articles restant en stock. Ce qui va aider les dirigeants à modifier ou à maintenir les commandes de réapprovisionnement. En fonction des données affichées, ils peuvent décider quels articles il faudrait liquider en premier pour éviter la péremption. De là partent alors les ventes en promotion, les soldes ou tout simplement la mise en évidence des produits sur les rayonnages.
Est-ce vraiment efficace ?
Le cadencier a déjà prouvé son efficacité en garantissant une meilleure optimisation des stocks et des approvisionnements. Il joue également un rôle essentiel dans la simplification et la bonne gestion des stocks de l’entreprise, à condition qu’il soit établi de manière rigoureuse.
Afin qu’il soit fiable, le cadencier ne doit pas subir de modifications des chiffres, ni des omissions et encore moins des oublis d’enregistrement. Le cadencier doit également être constamment mis à jour pour être efficace.
Cadencier des ventes : qu’est-ce que c’est ?
Le cadencier des ventes est une séquence de tentatives de contact effectuées par les représentants commerciaux auprès de leurs prospects pour les convertir en clients. Cela comprend tous les appels, les courriels, les messages vocaux, les messages sur les médias sociaux et les suivis continus.
Le cadencier des ventes permet de s’assurer qu’aucun prospect ne sort de l’entonnoir de vente. Il sert également de rappel pour les responsables de la relation client à propos de leur tâche auprès d’un prospect, tout en passant par les étapes successives d’un entonnoir de vente.
En termes simples, l’utilisation d’un cadencier aide les représentants à conclure plus d’affaires efficacement en créant un flux de suivi transparent.
Cadencier des ventes : comment le créer ?
La séquence de la cadence de vente varie selon les entreprises, les produits/services, vos clients potentiels et les stratégies que vous utilisez. Les cadences de vente sont généralement conçues par les directeurs des ventes et les vice-présidents des ventes après en avoir discuté avec l’équipe. Voici les 6 étapes à mettre en place pour créer votre cadencier des ventes :
- Déterminez votre PCI
La première étape de la mise en place d’une cadence de vente consiste à déterminer le profil de votre client idéal (PIC). Votre produit/service doit avoir plusieurs cas d’utilisation. Par exemple, si vous vendez un outil CRM, il peut être utilisé par des professionnels de la vente, du marketing, du recrutement, etc. Mais tout le monde n’est pas votre PCI. Il doit y avoir un profil particulier qui tirera le maximum de valeur de l’outil. Vous devez donc vous concentrer sur différents cas d’utilisation et trouver le meilleur profil pour votre produit/service. - Choisir le mode de communication : il est temps de trouver l’endroit où vos PCI se rendent habituellement. Cela vous aidera à trouver le meilleur moyen d’atteindre votre prospect. Il existe différents modes de communication comme les courriels, les appels, les messageries, et autres.
- Déterminer le nombre de points de contact
La troisième étape nécessaire à l’élaboration d’une cadence de vente consiste à déterminer les points de contact. Les points de contact sont les différents contacts établis avec un prospect particulier pour le faire passer au stade de client. - Décidez de la durée de la cadence
Il ne suffit pas d’ajouter un nombre suffisant de points de contact si vous ne les utilisez pas efficacement. Vous devez prévoir un intervalle de temps suffisant entre deux points de contact consécutifs pour permettre à votre prospect de prendre des décisions. C’est ainsi que vous décidez de la longueur de la cadence de vente. La longueur de la cadence de vente est considérée comme la durée totale prise par un représentant pour initier une communication avec un prospect jusqu’à la clôture. - Transmettre le bon message par le bon mode
C’est la partie la plus essentielle de la construction d’une cadence de vente. Vos messages commenceront par sensibiliser votre prospect, puis ils susciteront son intérêt et enfin, ils l’inciteront à entreprendre l’action souhaitée. - Tests continus pour l’optimisation de la cadence
Vous avez préparé votre cadence, commencé à envoyer vos messages fréquemment et fait un démarrage avec de bons résultats. Ce n’est pas la fin de votre processus de construction de cadence. Vous devez le vérifier périodiquement pour détecter toute fuite dans votre cadence.